ACCUEIL > FILMS > UN PISTOLET POUR RINGO

 

Film : Un pistolet pour Ringo

 

Una Pistola Per Ringo

Italie/Espagne - 1965
Réalisateur : Duccio Tessari
Interprètes : Giuliano Gemma (Ringo), Fernando Sancho (Sancho), Lorella
De Luca (Ruby Brown), Nieves Navarro, Antonio Casas, George Martin, Paco Sanz…

Producteur : Cinematograficas Balcazar
Scénario : Duccio Tessari
Musique : Ennio Morricone

 

L’HISTOIRE

Sancho
(Fernando Sancho), à la tête d’un groupe de bandits mexicains, est blessé à l’issue d’un hold-up. Lors de sa fuite, il se réfugie avec ses hommes dans un ranch dont il tient les occupants en otage.
Après avoir fait boucler les lieux, le shérif (George Martin) fait appel à l’intrépide Ringo (Giuliano Gemma), un aventurier sans scrupules, pour s’introduire dans le ranch et libérer les otages. Après une série de ruses, Ringo parvient à gagner la confiance du fantasque Sancho en soignant ses blessures…

 

CRITIQUE


Giuliano Gemma est Ringo

Un Pistolet Pour Ringo est un habile western mêlant action et humour avec un certain panache. Adapté d’un film noir de l’américain Robert Wise, Desperate Hours, on y retrouve l’esprit latin fait d’ironie et de second degré. Sa légèreté de traitement qui peut parfois irriter, donne paradoxalement à ce film son côté sympathique et agréable à suivre.
Sous le pseudonyme de Montgomery Wood, l’acteur Giuliano Gemma incarne à merveille le rôle de Ringo, surnommé visage d’ange, personnage sympathique, espiègle et fin calculateur qui usera de toute son intelligence pour déjouer les plans du bandit Sancho, incarné par l’acteur espagnol Fernando Sancho, figure incontournable du bandido mexicain, rôle qu’il jouera à maintes reprises.


Sancho et ses hommes

La réalisation de Duccio Tessari ne se prend pas au sérieux et joue sur un ton badin et distancié qui participe de ses charmes. Peu violent, assez cynique, sa tendance systématique de dédramatiser les tensions par un emploi du second degré , même dans les instants les plus graves, donnent à ce film une dimension cartoonesque.

 


La maison des otages

Niveau action, c’est un peu moins réussi, les fusillades et autres bagarres sont assez mal chorégraphiées et c’est toujours le ton désuet qui prend le dessus sur l’action pure.
Loin d’être un formaliste aussi chevronné qu’un Sergio Leone ou un Sergio Sollima, Duccio Tessari s’attelle à la tâche avec honnêteté et nous concocte malgré tout un petit western sympathique auquel il donnera une suite dans la foulée, plus graves et plus réussies, Le Retour De Ringo.

 

Dr Western

 



 

HAUT

 

 ©2004 drwestern.free.fr